Patrimoine

 

EGLISE SAINT-DIDIER

 

L’église est un long et unique vaisseau. Au nord-ouest une petite tour couverte d’un toit en pavillon dépasse à peine du toit de la nef. Les fenêtres du chœur ont été “régularisées” en 1912. On distingue de petites ouvertures anciennes au mur nord de la nef, maintenant aveugle, et un grand arc obturé au mur sud, près du clocher.

Le vitrail de la baie n° 7, datant de la 2ème partie du XVIème siècle (hauteur 0.40 m longueur 0.45 m), a été classé en 1908. Il représente Sainte Véronique de face.
Une belle charpente sculptée porte la voûte qui s’orne d’un soleil et de deux cœurs au rond-point, avec l’inscription de la date “1513”. Lors de la réfection des fenêtres, des fragments de vitraux du XVIème siècle ont été mêlé aux grisailles de Lorin (1894) et à des losanges blancs.
Au centre du chœur s’élève le maître autel ; à côté, un christ est installé sur une sorte de bloc en bois.
Contre le mur sud, un petit retable du XVIIIème siècle, laqué en gris pâle, encadre un tableau non signé représentant Saint-Didier.
Particularité de l’église : sur le toit de l’église figure un drapeau français.

 


TOMBES MILITAIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE

La nuit du 30 juin au 1er juillet 1944 fut marquée par le bombardement massif de la gare de Vierzon par 118 Lancaster de la Royal Air Force.

A 01h00 les premiers appareils approchent de l’objectif et larguent de nombreuses fusées éclairantes au-dessus des voies ferrées afin de bien marquer l’objectif. La Flak réagit immédiatement avec des obus traçant. Le restant de la formation arriva et les bombardiers larguèrent leur cargaison de bombes sur la gare de triage durant vingt minutes. Les destructions furent considérables sur la gare de triage, sur le dépôt de machines SNCF et toute la partie nord-ouest de la ville. Grâce à la bonne visibilité, les résultats de cette mission furent jugés excellents par le haut commandement britannique.

Toutefois, à son retour, la formation de bombardiers fut repérée par les radars allemands. Pas moins de 12 bombardiers furent abattus dont 3 sur le territoire de l’Eure-et-Loir.

Le premier, le Lancaster 1 n° de série ME616 s’écrasa à Autheuil au sud de Châteaudun.

Vers 02h00, un second bombardier de la RAF, le Lancaster III n° de série ND842 (code “PH-K”) du 12 squadron est également abattu par la chasse de nuit allemande et s’écrase à Magny à 20 kms au sud-ouest de Chartres. Ce bombardier avait décollé de sa base anglaise de Wichemby à 22 h 12 avec pour mission de bombarder la gare de Vierzon.

L’ensemble de l’équipage canadien succomba la mort et les corps furent inhumés au cimetière communal de Magny, où ils reposent aujourd’hui encore. Tous les aviateurs au nombre de 7 ont été tués.

Composition de l’équipage  du Lancaster ND482

Pilote                                  P/O Léonard HONOR, RAF, matr. 172595

Mécanicien                    Sgt Thomas William WILLIS, 23 ans, matr. 164386

Navigateur                    F/S David Jones EVANS, 25 ans, RAF, matr. 1337333

Bombardier              F/S Joseph Francis KAWUCHA, 26 ans, RCAF, matr. J/89925

Radio-opérateur/Mitr.      Sgt Joseph Edward MASSEY, RAF, matr. 1585804

Mitrailleur                                       Sgt Joseph GILL, RAF, matr. 2209425

Mitrailleur                              F/S George CHAFFE, 33 ans, RAF, matr. 1602209

 


LES POMPES

Chaque hameau disposait d’une pompe pour la distribution de l’eau


LES MARES